Salut

Je suis Dan.

Ce qui me tient à cœur

Je suis passionné d’architecture navale et aéronautique. J’ai eu un voilier pendant une dizaine d’années. C’était un Shark, rapide. marin et bâti comme un char d’assaut. Côté aéronautique, j’ai certainement plusieurs centaines d’heures sur simulateurs. J’ai assemblé, piloté, et réparé des avions téléguidés plusieurs années. J’ai environ cinq heures de vol en Cessna 172 et en Piper Warrior. Celui de la photo exactement.

J’aime bricoler. Je suis diplômé en électronique mais n’ai jamais travaillé dans ce domaine. Je me débrouille également en mécanique et en bien d’autres domaines. Mon appartement comporte, outre une chambre à coucher, un labo (électronique surtout) et un atelier (pour le reste: peinture, sablage, etc.). Un environnement parfait pour moi. L’un des avantages de vivre seul…

J’ai vu naître le Web. Mon premier modem faisait 300 baud. J’ai eu un grand nombre d’ordinateurs au fil des ans. J’utilise Linux depuis la première édition de Slackware. J’utilise, et favorise, le logiciel

J’aime la musique. Surtout le rock anglais et le classique. J’ai aussi un faible pour le Funk, le Disco, le New-Wave. J’ai quelques années de formation classique qui m’ont surtout laissé avec une haine profonde des flûtes à bec soprano. J’ai appris la théorie musicale beaucoup plus avec le Dictionnaire de musique de Larousse. Je possède plusieurs instruments de musique dont je joue avec un degré de talent très aléatoire. Je joue le plus souvent de la guitare basse. Le fait de n’avoir eu des voisins que trois des neuf années passées ici me permet de jouer à toute heure du jour avec le volume au maximum; 80+ db. Un autre avantage d’être seul 😉.

Érudition

Les établissements scolaires ayant été, généralement, des environnements que je percevais comme hostiles (voir Identité, plus loin), j’ai acquis des connaissances autrement. J’ai commencé à lire le Larousse 1933 alors que j’apprenais toujours mon alphabet. à mon arrivée au Québec, j’avais fort probablement lu la moitié des noms communs et les locutions latines et étrangères, qui étaient au milieu et en rose.

De là, j’ai lu tout ce qui me tombait sous les yeux. En français uniquement au début puis en anglais; je n’ai jamais appris à écrire l’Allemand. J’ai encore plusieurs des livres de mon enfance; encyclopédies pour jeunes, livres éducatifs, etc. Pré-adolescent, j’ai lu l’entièreté des notes d’études militaires de l’un de mes géniteurs. Je connais les effets d’une détonation de 20kt, savais comment désassembler et remonter une FN C1 et un pistolet Browning 9mm,

Vinrent ensuite les publications américaines: Popular Science, Popular Mechanics. Mechanics Illustrated, Scientific American, Omni, Life Extension Magazine, et pas mal d’autres. Des trois premiers, J’ai lu les parutions à partir de 1943 jusqu’à 1979. Si j’avais encore tous ces magazines, il y en aurait probablement plusieurs mètres cubes; environ les tiers d’une pièce du plancher au plafond, sans étagères.

Vint ensuite Internet. Pas de Web encore. Archie, Gopher et Usenet étaient les outils de recherche et d’échange. La qualité de l’information était élevée, provenant principalement d’universités et je gens compétents dans leurs domaines. J’ai appris énormément sur l’architecture marine en échangeant avec des architectes navals sur quelques années. Si j’avais pu, j’aurais branché le câble Internet à la base de mon cerveau pour avoir accès à toute cette information directement.

Identité

Je suis né au Québec.

J’en suis parti vers un an et demi à destination de Metz, où j’ai habité quelques mois. Ensuite un village allemand du nom de Münchweier. J’y passerai quatre ans. Je vivrai beaucoup chez nos voisins fermiers, qui me servirent de grands-parents de facto.

Ensuite Lahr, une autre ville allemande, où je passerai un an. Je commence la maternelle cette année-là, sur la base militaire. Commme il n’y avait pas assez de canadien-français, on m’a placé dans une classe en Anglais. Je ne le parlais pas en commençant; je ne le parlais pas plus en sortant.

Suivra Seelbach, encore en Allemagne. Où je demeurerai le temps de faire ma première année et la moitié de la seconde; toujours sur la base mais en Français cette fois-ci.

Rendu à ce point, J’étais bien adapté à la vie en Allemagne. Je parlais Français et Allemand couramment. Mais j’ai toujours sû que j’étais un étranger là-bas.

Puis le retour au Québec. Arvida, au Saguenay. À l’école, on me présente comme revenant d’Allemagne. Erreur grave. Comme le seul contact avec l’Allemagne de ces gens avait été les films de propagande de la deuxième guerre mondiale, sur l’un des deux postes de télévision, j’ai été traité comme les Allemands dans le film. Aucun ami. Harcellement constant. En plus, je ne comprennais pas la moitié de ce qu’ils disaient. Je parlais Français; pas eux. Pantoute.

Suivra Châteauguay. J’y ai fréquenté l’école St-Jude. Là encore, peu à pas d’amis parce que je suis toujours un étranger.

Mercier. Une vielle maison sur le site d’un moulin à eau datant des années 1600. À l’école, je serai présenté comme un Français, subissant, encore, l’ostracisation qui vient avec. Il faut dire qu’à ce moment, je cummule déjà quelques années vécues ici mais je ne maîtrise toujours pas le Québecois.

Je passerai 23 ans à cet endroit. J’ai fini par maîtriser la langue québecoise vers 14 ans.

Je suis au Québec depuis.

Voilà, à cause des sept déménagements, trois changements de langue, de culture, d’amis, je me considère apatride. Je ne suis pas plus Québecois, que Canadien ou Allemand. Je m’entends généralement bien avec tout le monde.

Religion

Je suis athée. En Allemagne, mon exposition à la religion se limita à une messe de Noël,dont une partie au moins était chantée en latin et une procession où ils promenaient une icône religieuse dans le village.

C’est en arrivant au Québec que ma grand-mère, sentant mon ame en danger, m’a envoyé dans un camp endoctrinement catholique, le camp Brochet. Nous y lisions les livres de la Bible quelques heures chaque jour. En partant de la Genèse. Ils le font toujours d’ailleurs.

Depuis, je suis farouchement opposé à toute forme de religion 😉.